1771, 7 janvier - Lettre de Péan ainé, Directeur de l'école vétérinaire de Lyon

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7 janvier 1771 - Lettre de Péan ainé, Directeur de l'école vétérinaire de Lyon, à l'intendant de Tours.

Transcription (orthographe modernisé)

J'ai reçu la lettre que vous m'avez fait l'honneur de m'écrire le 15 décembre dans laquelle vous me dites être convenu avec M. Bourgelat que vous feriez passer (?) au 1er avril prochain les Srs. Doutet et Hardy à l'école d'Alfort ou ces sujets achèveront de se perfectionner dans la pratique de leur art.


J'en suis d'autant plus charmé, Monsieur, qu'il me paraît que cela vous fait plaisir et je recevrai avec le même plaisir les trois autres sujets que vous vous proposez de m'envoyer pour remplacer lesdits Doutet et Hardy.


Permettez-moi d'avoir l'honneur de vous dire, Monsieur, que Péan mon frère n'étudie l'art vétérinaire que depuis le 5 janvier 1767, ce qui ne fait que trois ans et demi et non pas de cinq ans ainsi que vous me faites l'honneur de me le dire dans votre lettre et j'ose vous assurer, Monsieur, qu'il n'a point perdu son temps et qu'il fera tout au moins un aussi bon sujet que les Srs Augis et Le Boucher, d'autant plus qu'il est un très bon maréchal et que vous voudrez bien, Monsieur,lui accorder ... de se perfectionner.


Votre surprise, Monsieur, de la livraison des livres et des instruments que j'ai faite aux élèves de votre Généralité me fait de la peine et je n'aurais pas imaginé vous surprendre en livrant à ses élèves ce qu'ils ont besoin (sic) journellement pour leur instruction. Les mêmes livres et instruments meur ont été distribués en différents temps pendant le courant des six derniers mois de 1770. Puisque vous me demandez, Monsieur, de ne leur livrer aucun chose sans en avoir obtenu de vous la permission, soyez bien persuadé que je m'y conformerai exactement en vous instruisant toutes les fois qu'il auront besoin de la plus petite chose.


J'ai reçu des mains de M. Monatte négociant de cette ville la somme de 761L 2 S conformément à l'état que vous m'avez fait l'honneur de m'envoyer.


Je suis avec respect
Monsieur
Votre très humble et très obéissant serviteur.
Péan

Lyon 7 janvier 1771