PIERRE GENDRON (1765-1814)

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Extrait du DICTIONNAIRE DES SCIENTIFIQUES DE TOURAINE, 2017
 

Rédacteurs de la notice: Hervé Watier, Marc Rideau

GENDRON Pierre André

Né à Bueil-en-Touraine (Indre-et-Loire) le 1er janvier 1765; décédé à Vendôme (Loir-et-Cher) le 17 avril 1814.
 

Pierre André Gendron a pour arrière-grand-oncle, Claude Deshais-Gendron, médecin de Gaston d'Orléans ; pour cousin, François Gendron (1618-1688) qui rapporta de nouvelles drogues du Canada; pour père, René Gendron, bailli de Villebourg (Indre- et-Loire). Sa mère est Marie Jeanne Marquet.

Après des humanités au collège royal de Vendôme (Loir-et-Cher), il commence des études de droit à Paris sous la pression de son père, mais les abandonne au bout d'un an et part à l'école de médecine d'Angers (Maine-et-Loire). Il soutient sa thèse de médecine en 1787, s'établit à la Chartre-sur-le-Loir (Sarthe) et termine sa carrière comme médecin au collège de Vendôme. Il laisse une réputation de praticien expérimenté, acceptant de soigner les pauvres et, pendant la révolution, les milieux royalistes.

Il était membre correspondant de la Société de médecine de Paris (qui le cite plusieurs fois) et de celle d'Indre-et-Loire. Marié à Marie Anne Denyon le 30 juin 1788 à Bueil-en-Touraine, il a eu neuf enfants, dont trois seront médecins : Arsène (1793-?), Esprit (1794-1860) et Édouard (cf notice suivante), quis'installeront respectivement à Vendôme, Château- du-Loir et Château-Renault.

GENDRON P.A., Observations sur l'usage de l'opium à grande dose dans la colique des peintres, et réflexions de Bourdon, Rec. période Soc. méd., t. L, 1797, p, 338. Id., Observations sur une hémorrhagie intérieure guérie par vomissements, Rec. périod. Soc, méd., t. 3, 1797-1798, p. 235.

+ CARRÉ DE BUSSEROLLE 1878-1884, t. 3, p. 176. - CHALMEL 1818, t. 4, p. 393-394.- JACQUEMIN, Rec. périod. Réflexions sur l'observation de Gendron, Soc. méd., t. 3, 1797-1798, p. 254.