Photo de l'original
Transcription (orthographe moderne)
Extrait des délibérations du Bureau d'Agriculture de Tours, Séance du 24 Avril 1765. Archives Municipales de Tours – 48Z2.
M. le Secrétaire a fait la lecture de la lettre de M. Bourgelat écrite à M. Lescalopier le 11 avril 1765 de Paris et qu’il a renvoyée pour être lue à la 1ère séance. Cette lettre annonce que M. Bourgelat sous les ordres de M. Bertin vient d’être nommé à la place de Commissaire Général des Haras, que l’intention du Ministre est de former dans la Capitale une école vétérinaire semblable à celle de Lyon. Il conseille d’y envoyer les six élèves de cette province, lorsqu’il aura prévenu du temps qu’il pourrait les y recevoir, mais il ajoute que si l’intention est de les envoyer en province ils y seront agréés en s’adressant à M. Fargeaud, négociant, rue Baillon à Lyon.
La compagnie, après plusieurs réflexions des assistants sur les avantages et les inconvénients de l’un ou l’autre parti s’en détermine pour envoyer les élèves à Lyon par préférence à Paris, dans l’opinion que leur dépense sera moindre et qu’ils y seront moins dissipés. Elle a délibéré en outre que M. le Secrétaire écrivît à M. Lescalopier à Liancourt pour lui faire agréer sa résolution, et pour l’engager de donner ses ordres pour le départ de nos élèves pour cette ville, ce qu’il a promis de faire … en lui remontrant de sa part que les élèves qui vont étudier à l’école vétérinaire tireraient plus de fruits de leurs études si les cahiers qu’on leur dicte étaient imprimés, parce que la plupart de ces enfants n’ayant que très peu de disposition, pour écrire facilement il est presque impossible qu’ils ne perdent beaucoup de temps à transcrire la dictée, et qu’on ne pourrait faire qu’un très grand bien en engageant le ministre à déterminer les professeurs à prendre ce parti.
Fin de l’extrait
Transcription (orthographe moderne)
Extrait des délibérations du Bureau d'Agriculture de Tours, Séance du 24 Avril 1765. Archives Municipales de Tours – 48Z2.
M. le Secrétaire a fait la lecture de la lettre de M. Bourgelat écrite à M. Lescalopier le 11 avril 1765 de Paris et qu’il a renvoyée pour être lue à la 1ère séance. Cette lettre annonce que M. Bourgelat sous les ordres de M. Bertin vient d’être nommé à la place de Commissaire Général des Haras, que l’intention du Ministre est de former dans la Capitale une école vétérinaire semblable à celle de Lyon. Il conseille d’y envoyer les six élèves de cette province, lorsqu’il aura prévenu du temps qu’il pourrait les y recevoir, mais il ajoute que si l’intention est de les envoyer en province ils y seront agréés en s’adressant à M. Fargeaud, négociant, rue Baillon à Lyon.
La compagnie, après plusieurs réflexions des assistants sur les avantages et les inconvénients de l’un ou l’autre parti s’en détermine pour envoyer les élèves à Lyon par préférence à Paris, dans l’opinion que leur dépense sera moindre et qu’ils y seront moins dissipés. Elle a délibéré en outre que M. le Secrétaire écrivît à M. Lescalopier à Liancourt pour lui faire agréer sa résolution, et pour l’engager de donner ses ordres pour le départ de nos élèves pour cette ville, ce qu’il a promis de faire … en lui remontrant de sa part que les élèves qui vont étudier à l’école vétérinaire tireraient plus de fruits de leurs études si les cahiers qu’on leur dicte étaient imprimés, parce que la plupart de ces enfants n’ayant que très peu de disposition, pour écrire facilement il est presque impossible qu’ils ne perdent beaucoup de temps à transcrire la dictée, et qu’on ne pourrait faire qu’un très grand bien en engageant le ministre à déterminer les professeurs à prendre ce parti.
Fin de l’extrait