1763, 30 Juillet - Lettre de Verrier, Secrétaire perpétuel du Bureau d'Agriculture de Tours à l'Intendant Lescalopier
Photo du document original (2 pages)
Transcription (orthographe moderne)
Monsieur
J’eus l’honneur de vous prévenir par ma dernière lettre que notre Bureau avait remis à la séance du 21 de ce mois à fixer son choix sur les deux sujets qui doivent entrer à l’école vétérinaire de Lyon. Il espère que vous voudrez bien avoir la bonté de solliciter cette faveur auprès de M. Le Contrôleur Général pour les trois bureaux qui forment ensemble la Société Royale d’Agriculture de votre Généralité. Il serait inutile, Monsieur, de vous faire valoir toute l’importance d’une grâce dont les effets sont tous en faveur de nos agriculteurs, que la Socité représente dans cette occasion. Cet avantage qui nous … n’a pas échappé à la sagacité de vos lumières. Nous… nous flatter que nous serons redevables à votre bienfaisance, et à la bonne volonté que vous ne cessez de témoigner aux cultivateurs des trois provinces, dont l’administration est confiée à vos soins.
Vous vous serez sans doute aperçu, Monsieur, par les délibérations d’Angers et du Mans qui ont prévenu la nôtre combien nos trois provinces ont à cœur un établissement aussi important, qui nous manquait, et quel prix nous mettons à l’obtention de cette grâce.
La Société persuadée de vos sentiments de bonté pour elle vous porte, Monsieur, par mon canal, les vœux de vos trois provinces. Elle se flatte que vous voudrez bien les appuyer auprès de M. le Contrôleur Général, et que sur vos représentations ce sage ministre voudra bien se prêter (?) à nous otenir auprès de sa Majesté cette faveur insigne.
Ma lettre accompagne les extraits des délibérations de nos trois bureaux à ce sujet, et celui de Tours contient les deux élèves sur lesquels on a fixé son choix. Le premier des nôtres appartient à une famille recommandable, que vous avez la bonté de regarder de bon œil, et que sa situation fâcheuse oblige à saisir cette circonstance, qui, selon toutes les apparences, lui assurera par la suite un état.
Je suis avec le plus profond respect,
Monsieur,
Votre très humble et très obéissant serviteur
Signé : Verrier
Tours le 30 juillet 1763
Transcription (orthographe moderne)
Monsieur
J’eus l’honneur de vous prévenir par ma dernière lettre que notre Bureau avait remis à la séance du 21 de ce mois à fixer son choix sur les deux sujets qui doivent entrer à l’école vétérinaire de Lyon. Il espère que vous voudrez bien avoir la bonté de solliciter cette faveur auprès de M. Le Contrôleur Général pour les trois bureaux qui forment ensemble la Société Royale d’Agriculture de votre Généralité. Il serait inutile, Monsieur, de vous faire valoir toute l’importance d’une grâce dont les effets sont tous en faveur de nos agriculteurs, que la Socité représente dans cette occasion. Cet avantage qui nous … n’a pas échappé à la sagacité de vos lumières. Nous… nous flatter que nous serons redevables à votre bienfaisance, et à la bonne volonté que vous ne cessez de témoigner aux cultivateurs des trois provinces, dont l’administration est confiée à vos soins.
Vous vous serez sans doute aperçu, Monsieur, par les délibérations d’Angers et du Mans qui ont prévenu la nôtre combien nos trois provinces ont à cœur un établissement aussi important, qui nous manquait, et quel prix nous mettons à l’obtention de cette grâce.
La Société persuadée de vos sentiments de bonté pour elle vous porte, Monsieur, par mon canal, les vœux de vos trois provinces. Elle se flatte que vous voudrez bien les appuyer auprès de M. le Contrôleur Général, et que sur vos représentations ce sage ministre voudra bien se prêter (?) à nous otenir auprès de sa Majesté cette faveur insigne.
Ma lettre accompagne les extraits des délibérations de nos trois bureaux à ce sujet, et celui de Tours contient les deux élèves sur lesquels on a fixé son choix. Le premier des nôtres appartient à une famille recommandable, que vous avez la bonté de regarder de bon œil, et que sa situation fâcheuse oblige à saisir cette circonstance, qui, selon toutes les apparences, lui assurera par la suite un état.
Je suis avec le plus profond respect,
Monsieur,
Votre très humble et très obéissant serviteur
Signé : Verrier
Tours le 30 juillet 1763