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Transcription (orthographe moderne)
1767, 10 juillet. Lettre de Bertin, Contrôleur Général à Véron Duverger, secrétaire perpétuel du Bureau d’Agriculture de la Sarthe. Archives départementales d’Indre-et-Loire, C358.
J'ai reçu avec la lettre que vous avez pris la peine de m'écrire le 26 du mois dernier, Monsieur, une addition aux réponses de M. Dervillers (?) concernant les bêtes à laine et j'en ai fait part sur le champ à M. l'abbé Cartier.
Quant à ce qui concerne le désir qu'a la société d'agriculture de voir établi une école vétérinaire dans le Maine, M. l'intendant de Tours m'a écrit à ce sujet, et je ne peux que vous répéter ce que je lui ai marqué, qu'en attendant que les circonstances permettent de former cete établissement d'une manière solide, la province pourrait comme beaucoup d'autres envoyer plusieurs élèves à l'école qui se forme à Charenton pour s'y instruire dans l'art vétérinaire. Pour l'aller professer ensuite dans sa province, fait honneur à son zèle et à ses sentiments, mais vous sentez que cet expédient lui serait trop onéreux, parce quelque instruit qu'il puisse être d'ailleurs, il faut plusieurs années d'une telle pratique très suivie pour être en état de diriger une école et il n'est pas possible que ce zélé citoyen abandonne sa maison pendant plusieurs années pour venir suivre ses cours à Charenton. Au surplus vous pouvez assurer la société que je suis touché de la nécessité d'avoir dans le Maine plusieurs personnes au fait du traitement de la maladie des bestiaux, et je recommanderai particulièrement à l'école vétérinaire les sujets qui viendront de cette province.
Je suis Monsieur votre très humble et très obéissant serviteur.
Signé Bertin
Transcription (orthographe moderne)
1767, 10 juillet. Lettre de Bertin, Contrôleur Général à Véron Duverger, secrétaire perpétuel du Bureau d’Agriculture de la Sarthe. Archives départementales d’Indre-et-Loire, C358.
J'ai reçu avec la lettre que vous avez pris la peine de m'écrire le 26 du mois dernier, Monsieur, une addition aux réponses de M. Dervillers (?) concernant les bêtes à laine et j'en ai fait part sur le champ à M. l'abbé Cartier.
Quant à ce qui concerne le désir qu'a la société d'agriculture de voir établi une école vétérinaire dans le Maine, M. l'intendant de Tours m'a écrit à ce sujet, et je ne peux que vous répéter ce que je lui ai marqué, qu'en attendant que les circonstances permettent de former cete établissement d'une manière solide, la province pourrait comme beaucoup d'autres envoyer plusieurs élèves à l'école qui se forme à Charenton pour s'y instruire dans l'art vétérinaire. Pour l'aller professer ensuite dans sa province, fait honneur à son zèle et à ses sentiments, mais vous sentez que cet expédient lui serait trop onéreux, parce quelque instruit qu'il puisse être d'ailleurs, il faut plusieurs années d'une telle pratique très suivie pour être en état de diriger une école et il n'est pas possible que ce zélé citoyen abandonne sa maison pendant plusieurs années pour venir suivre ses cours à Charenton. Au surplus vous pouvez assurer la société que je suis touché de la nécessité d'avoir dans le Maine plusieurs personnes au fait du traitement de la maladie des bestiaux, et je recommanderai particulièrement à l'école vétérinaire les sujets qui viendront de cette province.
Je suis Monsieur votre très humble et très obéissant serviteur.
Signé Bertin