Photos du document original (3 pages)
Note interne de Joly (identifiable à son écriture), Secrétaire général de l'Intendance à Ducluzel, Intendant de Tours, en date du 31 Décembre 1770.
Transcription (orthographe moderne)
La lettre ci-jointe de M. Bourgelat est bien celle d'un homme sage et qui ne cherche pas à embarasser M. l'Intendant par des idées chimériques ou des demandes indirectes. Il se contente de lui faire part des avantages qui ont été accordés aux élèves suivant leurs différentes positions.
Par rapport aux pensions, je crois que M. l'Intendant pensera comme moi qu'il faut bien se garder d'employer cette voie d'emblée. Une pension est ordinairement le prix des services rendus à l'état ou à la province, et ce serait le cas de l'appliquer aux élèves qui dans un cas d'épidémie générale aurait guéri beaucoup de bestiaux attaqués de la maladie et préservé la province d'une perte plus grande si les soins ne leur étaient pas venus à son secours. Je suis [2] sensible que si l'on pensionne d'emblée les premiers élèves qui se présenteront dans la province, ceux qui sortiront successivement des écoles seraient en droit de réclamer la même faveur
Augis et Le Boucher qui viennent dans le Maine au mois d'Avril prochain doivent s'établir l'un au Mans, l'autre à Mamers. Tous les deux sont ... de l'avantage qu'ils trouveront à exercer la maréchalerie, enfin ils y paraissent disposés. Dans cet état, je pense:
1° qu'il faut demander pour ces élèves un arrêt qui leur permette d'exercer leur art ... pouvoir y être troublés par les Communautés sous prétexte qu'ls ne seraient pas reçus Maîtres.
2° que pour les aider à former leur établissement on peut leur faire délivrer à chacun 600 Livres une fois payée.
3° leur accorder à chacun 300 Livres par [3] an pendant trois années seulement, ou bien leur donner 400 L la première année, 300 L la seconde et 200 la 3è, afin des les aider à se soutenir pendant leurs premières années.
Si ces deux sujets sont aussi rangés qu'ils sont habiles ces faveurs paraissent devoir leur suffire avec leurs profits de l'état et ceux de la cure des animaux.
Au surplus, en faisant avec eux ces arrangements on le les perdra pas de vue et l'on... (illisible).
Si M. l'Intendant le pense ainsi, il faudra écrire de bonne heure pour obtenir l'arrêt et prendre ensuite les mesures qui conviendront pour leur établissement de concert avec le Bureau d'agriculture du Mans.
Ce 31 Décembre 1770
Note interne de Joly (identifiable à son écriture), Secrétaire général de l'Intendance à Ducluzel, Intendant de Tours, en date du 31 Décembre 1770.
Transcription (orthographe moderne)
La lettre ci-jointe de M. Bourgelat est bien celle d'un homme sage et qui ne cherche pas à embarasser M. l'Intendant par des idées chimériques ou des demandes indirectes. Il se contente de lui faire part des avantages qui ont été accordés aux élèves suivant leurs différentes positions.
Par rapport aux pensions, je crois que M. l'Intendant pensera comme moi qu'il faut bien se garder d'employer cette voie d'emblée. Une pension est ordinairement le prix des services rendus à l'état ou à la province, et ce serait le cas de l'appliquer aux élèves qui dans un cas d'épidémie générale aurait guéri beaucoup de bestiaux attaqués de la maladie et préservé la province d'une perte plus grande si les soins ne leur étaient pas venus à son secours. Je suis [2] sensible que si l'on pensionne d'emblée les premiers élèves qui se présenteront dans la province, ceux qui sortiront successivement des écoles seraient en droit de réclamer la même faveur
Augis et Le Boucher qui viennent dans le Maine au mois d'Avril prochain doivent s'établir l'un au Mans, l'autre à Mamers. Tous les deux sont ... de l'avantage qu'ils trouveront à exercer la maréchalerie, enfin ils y paraissent disposés. Dans cet état, je pense:
1° qu'il faut demander pour ces élèves un arrêt qui leur permette d'exercer leur art ... pouvoir y être troublés par les Communautés sous prétexte qu'ls ne seraient pas reçus Maîtres.
2° que pour les aider à former leur établissement on peut leur faire délivrer à chacun 600 Livres une fois payée.
3° leur accorder à chacun 300 Livres par [3] an pendant trois années seulement, ou bien leur donner 400 L la première année, 300 L la seconde et 200 la 3è, afin des les aider à se soutenir pendant leurs premières années.
Si ces deux sujets sont aussi rangés qu'ils sont habiles ces faveurs paraissent devoir leur suffire avec leurs profits de l'état et ceux de la cure des animaux.
Au surplus, en faisant avec eux ces arrangements on le les perdra pas de vue et l'on... (illisible).
Si M. l'Intendant le pense ainsi, il faudra écrire de bonne heure pour obtenir l'arrêt et prendre ensuite les mesures qui conviendront pour leur établissement de concert avec le Bureau d'agriculture du Mans.
Ce 31 Décembre 1770