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Transcription (orthographe modernisée)
14 février 1772
Monsieur
Le sieur Douttet, l'un de nos élèves actuellement saous la direction de M. Bourgelat à Alfort, m'écrit qu'il est menacé de perdre la place à laquelle vous le destinez pour exercer l'art vétérinaire à Tours. Je lui réponds qu'il peu être tranquille, et que vous avez eu la bonté de me la promettre pour lui, qu'il y a apparence qu'il ade vous en écrire pris l'alarme trop promptement, et que j'ai l'honneur de vous en écrire en vous envoyant sa lettre, parce que je suis persuadé qu'il n'y aurait qu'une conduite dérangée qui lui pût faire perdre, et votre bonne volonté, et vos bonnes graces, que n'étant point (du moins je le suppose) dans ce cas, il devait être tranquille et attendre en repose l'effet de la grâce que vous m'avez faite pour lui. J'ose joindre encore mes prières aux siennes. Je suis avec un profond respect
Monsieur
Votre très humble et très obéissant serviteur
Verrier
Tours ce 14 février 1772
Transcription (orthographe modernisée)
14 février 1772
Monsieur
Le sieur Douttet, l'un de nos élèves actuellement saous la direction de M. Bourgelat à Alfort, m'écrit qu'il est menacé de perdre la place à laquelle vous le destinez pour exercer l'art vétérinaire à Tours. Je lui réponds qu'il peu être tranquille, et que vous avez eu la bonté de me la promettre pour lui, qu'il y a apparence qu'il ade vous en écrire pris l'alarme trop promptement, et que j'ai l'honneur de vous en écrire en vous envoyant sa lettre, parce que je suis persuadé qu'il n'y aurait qu'une conduite dérangée qui lui pût faire perdre, et votre bonne volonté, et vos bonnes graces, que n'étant point (du moins je le suppose) dans ce cas, il devait être tranquille et attendre en repose l'effet de la grâce que vous m'avez faite pour lui. J'ose joindre encore mes prières aux siennes. Je suis avec un profond respect
Monsieur
Votre très humble et très obéissant serviteur
Verrier
Tours ce 14 février 1772