Paris le 22 avril 1772
Monsieur
J'ai reçu la lettre que vous m'avez fait l'honneur de m'écrire le 9 de ce mois pour me faire connoitre le désire qu'auroient les nommés Doutet et Hardy elèves de l'Ecole vétérianire de Lyon et d'Alfort de s'établir l'un à Tours dès à présent, l'autre à Angers sous quelques mois. Ces jeunes gens dont M. Bourgelat rend le meilleur témoignage appartiennent à des familles trop pauvres pour pouvoir les aider dans leur établissement et vous demandent qu'on veuille bien leur accorder le même traitement qu'à Augis et Le Boucher et dernièrement au nommé Perret.
J'ai mis votre lettre sous les yeux de M. le Contrôleur Général. Le Ministre consent volontiers à procurer à Doutet et Hardy les facilités dont ils peuvent avoir besoin pour commencer un établissement dont la Touraine et l'Anjou doivent retirer des avanatges réels.
Vous pouvez en conséquence leur accorder sur les fonds libres de la capitation un traitement semblable à celui dont vous avez été autorisé précédemment à faire jouir Augis, Le Boucher et Perret. Mais je vous prie d'observer que l'objet de la dépense pour ces
sortes d'élèves commence à s'accroitre sensiblement et que la partie de la capitation qui doit rentrer au Trésor Royal ne peut être entamée sous quelque prétexte que ce puisse être.
Je suis avec Respect
Monsieur
Votre très humble et très obéissant serviteur
Dormesson
Monsieur
J'ai reçu la lettre que vous m'avez fait l'honneur de m'écrire le 9 de ce mois pour me faire connoitre le désire qu'auroient les nommés Doutet et Hardy elèves de l'Ecole vétérianire de Lyon et d'Alfort de s'établir l'un à Tours dès à présent, l'autre à Angers sous quelques mois. Ces jeunes gens dont M. Bourgelat rend le meilleur témoignage appartiennent à des familles trop pauvres pour pouvoir les aider dans leur établissement et vous demandent qu'on veuille bien leur accorder le même traitement qu'à Augis et Le Boucher et dernièrement au nommé Perret.
J'ai mis votre lettre sous les yeux de M. le Contrôleur Général. Le Ministre consent volontiers à procurer à Doutet et Hardy les facilités dont ils peuvent avoir besoin pour commencer un établissement dont la Touraine et l'Anjou doivent retirer des avanatges réels.
Vous pouvez en conséquence leur accorder sur les fonds libres de la capitation un traitement semblable à celui dont vous avez été autorisé précédemment à faire jouir Augis, Le Boucher et Perret. Mais je vous prie d'observer que l'objet de la dépense pour ces
sortes d'élèves commence à s'accroitre sensiblement et que la partie de la capitation qui doit rentrer au Trésor Royal ne peut être entamée sous quelque prétexte que ce puisse être.
Je suis avec Respect
Monsieur
Votre très humble et très obéissant serviteur
Dormesson