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Certificat établi par le Dr de Villiers, médecin de la faculté de Paris et de l'école vétérinaire d'Alfort, au sujet des soins et traitements donnés à Douté. Document à relier au mémoire des soins écrit à la même date.
Transcription (orthographe modernisée)
Je soussigné, ancien médecin des armées du Roi, médecin de la faculté de paris et de l'école Royale Vétérinaire d'alfort certifie le Rapport suivant touchant les indispositions et le traitement du Sr Douté éleve de cette école.
quoique jouissant d'une santé apparente, il avait des hémorroïdes de varice (?) entretenues par un ulcère dans cette partie. il a fallu commencer par les supprimer avant que de passer à leur donner un autre siege, au cas que des symptômes particuliers eussent fait juger de la nécessité de leur continuation. ensuite on a du changer la masse du sang qui était appauvri, échauffé, et ménager et guérir la poitrine qui était délicate et délabrée.
C'est en conséquence de cet exposé que je lui ai conseillé à paris où il venait me voir assez souvent, tout ce qui se trouve porté sur ses méméoires et même beaucoup plus, qu'on a sans doute omis, ou qu'il se sera procuré. j'ai été le voir à alfort pour quelques accès de fièvre qu'il a eus après le traitement principal, et c'est après cette maladie qui ne l'a tenu que huit jours au lit, à peu près, qu'il a fallu revenir aux adoucissans, et lui conseiller le vin pour fortifier un estomac relâché par tant de lavages nécessaires.
et comme on ne peut pas raisonnablement apprécier le traitement d'une maladie quand on n'en a pas vu le fonds (?) et qu'on en connoit pas au juste la nature, on attend de ce Sr Douté qu'il dira ce qu'il sait, ce qu'il a éprouvé, et qu'il conviendra avec franchise du traitement qu'il lui a fallu. s'il ne le fait pas, et qu'il laisse encore quelques doutes sur le conte de ses memoires, on offre de montrer que personne ne voudroit se charger de fournir le même traitement et de lui administrer les mêmes soins pour les triples de ce qui est porté sur les mémoires.
à paris le 8 juillet 1772
De Villiers, d.m
Certificat établi par le Dr de Villiers, médecin de la faculté de Paris et de l'école vétérinaire d'Alfort, au sujet des soins et traitements donnés à Douté. Document à relier au mémoire des soins écrit à la même date.
Transcription (orthographe modernisée)
Je soussigné, ancien médecin des armées du Roi, médecin de la faculté de paris et de l'école Royale Vétérinaire d'alfort certifie le Rapport suivant touchant les indispositions et le traitement du Sr Douté éleve de cette école.
quoique jouissant d'une santé apparente, il avait des hémorroïdes de varice (?) entretenues par un ulcère dans cette partie. il a fallu commencer par les supprimer avant que de passer à leur donner un autre siege, au cas que des symptômes particuliers eussent fait juger de la nécessité de leur continuation. ensuite on a du changer la masse du sang qui était appauvri, échauffé, et ménager et guérir la poitrine qui était délicate et délabrée.
C'est en conséquence de cet exposé que je lui ai conseillé à paris où il venait me voir assez souvent, tout ce qui se trouve porté sur ses méméoires et même beaucoup plus, qu'on a sans doute omis, ou qu'il se sera procuré. j'ai été le voir à alfort pour quelques accès de fièvre qu'il a eus après le traitement principal, et c'est après cette maladie qui ne l'a tenu que huit jours au lit, à peu près, qu'il a fallu revenir aux adoucissans, et lui conseiller le vin pour fortifier un estomac relâché par tant de lavages nécessaires.
et comme on ne peut pas raisonnablement apprécier le traitement d'une maladie quand on n'en a pas vu le fonds (?) et qu'on en connoit pas au juste la nature, on attend de ce Sr Douté qu'il dira ce qu'il sait, ce qu'il a éprouvé, et qu'il conviendra avec franchise du traitement qu'il lui a fallu. s'il ne le fait pas, et qu'il laisse encore quelques doutes sur le conte de ses memoires, on offre de montrer que personne ne voudroit se charger de fournir le même traitement et de lui administrer les mêmes soins pour les triples de ce qui est porté sur les mémoires.
à paris le 8 juillet 1772
De Villiers, d.m